Depuis les débuts de ses activités dans les écoles, collèges et lycées, United by schools observe une concentration des atteintes aux biens et aux personnes lors des pauses matinales, méridiennes et postprandiales dans les espaces récréatifs.
L’absence de structuration dans ces espaces explique la difficulté des éducateurs à agir contre ces atteintes, dans une communauté où l’on observe une multitude de besoins émotionnels variés.
Le modelage est proposé pour apprendre aux élèves à se respecter et à respecter les autres dans l’espace grâce à 6 quartiers récréatifs colorés.
Un quartier récréatif coloré est associé à une activité et possède ses propres règles. L’objectif est de créer des pauses récréatives apaisées et adaptées pour tous.
L’enjeu de ces espaces colorées, c’est les espaces statiques, c’est-à-dire les bleus, verts et violets, une solution novatrice pour prévenir le harcèlement à l’école grâce à une prise en charge des enfants isolés. Grâce à des données sonométriques, l’incidence auditive entre les quartiers dynamiques et statiques est palpable.Avec une disposition étudiée de ces espaces colorés, l’on passe de l’équivalence d’une scie à moteur à l’équivalence d’une conversation normale.
Un quartier bleu pour les activités calmes pour se détendre, se promener, discuter entre amis et lire, sans crier ni courir. La surveillance par les éducateurs est facilitée par les activités statiques des élèves. Le statisme favorise le repérage des atteintes aux biens et aux personnes et des élèves isolés avec une vision dégagée et une ouïe réactive face à des altercations sans élèves en train de courir et de crier. Puis, un élève ostracisé, et qui souffre d’absences d’amicalités sur des courtes et des longues durées, est prédisposé à se réfugier dans des quartiers statiques. 68dB : données sonométriques relevées dans le quartier dédié aux activités calmes, c’est l’équivalent d’une conversation normale.
Un quartier vert pour les activités écologiques pour trier les déchets et jardiner entre amis, sans crier ni courir. La surveillance par les éducateurs est facilitée par les activités statiques des élèves. Le statisme favorise le repérage des atteintes aux biens et aux personnes et des élèves isolés avec une vision dégagée et une ouïe réactive face à des altercations sans élèves en train de courir et de crier. Puis, un élève ostracisé, et qui souffre d’absences d’amicalités sur des courtes et des longues durées, est prédisposé à se réfugier dans des quartiers statiques. 68dB : données sonométriques relevées dans le quartier dédié aux activités calmes, c’est l’équivalent d’une conversation normale.
Un quartier violet pour les activités artistiques pour créer, peindre et dessiner entre amis, sans crier ni courir. La surveillance par les éducateurs est facilitée par les activités statiques des élèves. Le statisme favorise le repérage des atteintes aux biens et aux personnes et des élèves isolés avec une vision dégagée et une ouïe réactive face à des altercations sans élèves en train de courir et de crier. Puis, un élève ostracisé, et qui souffre d’absences d’amicalités sur des courtes et des longues durées, est prédisposé à se réfugier dans des quartiers statiques. 58dB : données sonométriques relevées dans le quartier dédié aux activités artistiques, c’est l’équivalent d’une fenêtre sur une rue calme.
Un quartier jaune pour les activités ludiques pour jouer, courir et crier avec des jeux multiples proposés aux élèves. La surveillance par les éducateurs est facilitée par les règles ludiques des jeux proposés. La présence de ces règles favorise le repérage des atteintes aux biens et aux personnes avec des activités susceptibles d’être paralysées par les comportements négatifs d’un des élèves participants. La paralysie d’une activité ludique encourage l’alerte des élèves auprès des éducateurs et provoque des rassemblements susceptibles de les alerter. 77dB : données sonométriques relevées dans le quartier dédié aux activités ludiques, c’est l’équivalent de conversations bruyantes.
Un quartier orange pour les activités sportives pour jouer, courir et crier avec des sports multiples proposés aux élèves. La surveillance par les éducateurs est facilitée par les règles sportives des sports proposés. La présence de ces règles favorise le repérage des atteintes aux biens et aux personnes avec des activités susceptibles d’être paralysées par les comportements négatifs d’un des élèves participants. La paralysie d’une activité sportive encourage l’alerte des élèves auprès des éducateurs et provoque des rassemblements susceptibles de les alerter. 94dB : données sonométriques relevées dans le quartier dédié aux activités sportives, c’est l’équivalent d’une scie à moteur.
Depuis sa création, United by schools milite pour une voix de des enfants consultée et considérée auprès des autorités locales, nationales, régionales et internationales.
Avec ce programme, United by schools implique des élèves dans les enquêtes et la rédaction des rapports sur les violations des droits humains, enquêtes et rapports remis aux autorités internationales.
Chaque année, avec des défenseurs des droits humains confirmés, l’association forme des élèves scolarisés dans des écoles secondaires à devenir des défenseurs des droits humains sur 8 mois.
La formation débute par la découverte des principes fondamentaux des droits humains, de la diplomatie régulière et parallèle et par des modélisations et simulations de conférences internationales.
Puis, l’apprentissage continue avec la maîtrise des méthodes pour réaliser des enquêtes et des rapports, identifier des sources, questionner avec des témoins et consigner les réponses, analyser des données statistiques et préparer des recommandations.
Jusqu’à la publication des enquêtes et des rapports, United by schools les prépare en collaboration avec les élèves et ses défenseurs des droits humains confirmés.
Après une lecture et une correction, United by schools publie l’intégralité des enquêtes et des rapports auprès des autorités internationales.
Depuis 2023, 2 promotions se sont succédés. La promotion Louise Arbour avec 8 rapports édités et remis aux experts du comité des droits de l’enfant des Nations unies. Puis, la promotion Kofi Annan avec 8 rapports remis aux mêmes experts.
Depuis 2019, United by schools mène une véritable diplomatie éducative pour faire reconnaître les climats scolaires positifs comme une composante des droits fondamentaux des enfants.
Une diplomatie éducative qui s’opère grâce à la création par les équipes de United by schools, du comité des climats scolaires organisé à l’office des Nations unies à Genève.
Un comité composé en majorité d’élèves, accompagnés d’éducateurs, de parents d’élèves et d’associations internationales.
La majorité des voix reste entre les mains des élèves afin de valider les amendements et les textes votés.
En 2019, lors de la première session du comité, 50 élèves et de nombreuses organisations internationales se réunissent à Genève pour présenter 7 plaidoyers thématiques : numérique, émotions, société civile, arts, politiques publiques, égalité et culture.
Ces plaidoyers aboutissent à l’adoption en première lecture d’une convention citoyenne pour des climats scolaires sains et positifs, une proposition forte pour les une reconnaissance de nouveaux standards par les États membres des Nations unies.
En 2020, pour le soixante quinzième anniversaire du système des Nations unies, le comité publie 24 objectifs pour des climats scolaires positifs, inspirés des 17 objectifs de développement durable.
Ces objectifs deviennent la feuille de route des actions de United by schools auprès des fonds, programmes et agences des Nations unies.
En 2021, lors de la troisième session, la convention citoyenne est adoptée en seconde lecture, consolidant un texte de référence rédigé par la société civile, dans son intégralité.
En 2022, United by schools dépose une proposition officielle visant à instaurer une journée internationale des climats scolaires, afin d’ancrer durablement cette cause dans le calendrier mondial.
En 2023, le comité des climats scolaires propose de transformer la convention citoyenne en protocole facultatif à la convention internationale relative aux droits de l’enfant.
Car le vocable « école » n’apparaît pas dans la convention internationale des droits de l’enfant de 1989, alors qu’il s’agit d’un sanctuaire où s’exercent au quotidien les droits et les vulnérabilités des enfants.
Le texte adopté en 2023, sous la forme d’un protocole martyr, appelle les États membres à reconnaître le droit des enfants à un climat scolaire positif.
En 2024, cinq ans jour pour jour après la première lecture de 2019, United by schools souhaite célèbre la première journée mondiale des climats scolaires le 18 avril, pour honorer les efforts et les initiatives pour des climats scolaires sains et positifs.
Au fil des années, le comité des climats scolaires constitue un véritable laboratoire de diplomatie éducative, il prouve l’extrême nécessité et la chance de consultée et considérée la voix des enfants avec comme philosophie : la paix commence d’abord à l’école.
Le 18 avril de chaque année, United by schools invite le monde à célébrer la journée mondiale des climats scolaires.
L’initiative portée jusqu’aux Nations unies, invite les élèves, parents d’élèves, éducateurs, associations et les autorités à réfléchir à des initiatives pour créer des climats scolaires positifs.
United by schools recommande à toutes les parties prenantes d’organiser des conférences et formations à l’école, d’honorer la mémoire des victimes des climats scolaires négatifs après des conflits armés, le harcèlement à l’école, des fusillades de masse, une santé mentale fragile.
Puis, United by schools encourage la valorisation des innovations éducatives locales pour favoriser des scolarités épanouissantes pour les élèves et créer des climats scolaires positifs.
Agir contre le harcèlement à l’école, c’est le cœur historique de United by schools.
Depuis plus d’une décennie, notre organisation s’active à tous les niveaux pour prévenir les violences entre élèves et bâtir des climats scolaires protecteurs et respectueux.
Notre équipe de bénévoles pénètre dans les écoles primaires et secondaires pour mener des médiations, écouter les élèves et aider les équipes éducatives à restaurer la confiance et le dialogue.Chaque intervention repose sur une pédagogie de la bienveillance, où les élèves apprennent à comprendre, à coopérer et à réparer.
United by Schools imagine et diffuse des guides pratiques, affiches éducatives et campagnes de sensibilisation destinés aux enseignants, aux familles et aux élèves.
Aussi, l’association réalise également des clips pédagogiques et des capsules vidéographiques diffusées sur les réseaux sociaux et auprès de médias partenaires pour sensibiliser les citoyens
Cette boîte à outils aborde le harcèlement à l’école sous toutes ses formes, physique, verbal, numérique, et insiste sur une extrême nécessité d’agir.
Parce que la prévention commence par la formation, United by schools collabore avec des universités et instituts de formation pour préparer les enseignants de demain à identifier, comprendre et désamorcer les situations de harcèlement à l’école.
L’association travaille en collaboration avec les ministères de l’éducation, les collectivités territoriales et les organisations internationales pour renforcer les politiques publiques de prévention.
Elle participe régulièrement à des conférences nationales et internationales, présentant ses méthodologies et plaidant pour une approche globale des violences scolaires.
Enfin, United by schools s’active en dehors des salles de classe.
Grâce à ses campagnes dans les médias, ses interventions à la télévision, ses collaborations avec la presse et la mobilisation sur les réseaux sociaux, l’association contribue à changer le regard de la société sur le harcèlement à l’école.
Chaque message, chaque témoignage, chaque action vise à transformer la prise de conscience en action collective.
Garantir les droits humains à l’école, c’est d’abord les observer, les documenter et les défendre. United by schools forme chaque année des défenseurs des droits humains et les accrédite auprès des autorités internationales comme les Nations unies, afin qu’ils mènent des enquêtes, recueillent des témoignages et rédigent des rapports indépendants sur les violations des droits de l’enfant dans le monde.
United by schools est particulièrement engagée auprès du Comité des droits de l’enfant, l’un des principaux organes de traités des Nations unies chargé de surveiller l’application de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989.
Dans ce cadre, l’association soumet régulièrement des rapports alternatifs destinés à compléter les rapports préparés par les gouvernements et à présenter une vision de terrain sur la situation des enfants à l’école.
Ces rapports, rédigés par nos défenseurs des droits humains, permettent de documenter les violences scolaires, le harcèlement à l’école, les discriminations, la précarité éducative ou les atteintes à la dignité des élèves.
Ils contribuent directement aux observations finales du Comité, qui recommande ensuite des réformes concrètes aux États concernés.
United by Schools participe également au processus des examens périodiquess universels, un mécanisme du Conseil des droits de l’homme des Nations unies qui évalue, tous les quatre ans, la situation des droits humains dans chacun des 193 États membres.
L’association y apporte sa contribution sur les conditions d’apprentissage, la sécurité scolaire et la protection des enfants, afin que le droit à une éducation sûre et inclusive soit pleinement pris en compte dans les engagements internationaux des États membres.
Lorsqu’une violation grave est identifiée, qu’il s’agisse de violences à l’école, de discriminations structurelles ou d’atteintes à la liberté éducative, United by Schools collabore directement avec les gouvernements concernés.
L’objectif est de favoriser une résolution constructive : proposer des réformes, soutenir la formation des personnels éducatifs et accompagner les autorités locales dans la mise en place de politiques réparatrices.
Enfin, United by schools participe activement à la Commission de la prévention du crime et de la justice pénale à Vienne, organe des Nations unies chargé de coordonner les politiques internationales en matière de sécurité et de droits fondamentaux.
Nos représentants y plaident pour une formation accrue des métiers de la justice à la santé mentale, pour une prise en charge adaptée des jeunes victimes, et pour l’inclusion du harcèlement scolaire dans la classification internationale des crimes (ICCS), afin de mieux le mesurer, le comparer et le prévenir à l’échelle mondiale.
United by schools développe la cartographie de la qualité des climats scolaires.
L’objectif est d’évaluer en temps réel la santé éducative des écoles de la planète, à partir d’événements signalés par nos défenseurs des droits humains et de saisines citoyennes transmises directement à nos équipes.
Les événements sont des signaux identifiés sur le terrain par nos défenseurs des droits humains comme des trafics de drogue à proximité d’un établissement, une montée des violences, des statistiques préoccupantes sur la santé mentale des jeunes, des tensions communautaires, et des discriminations.
Les saisines, quant à elles, proviennent directement des citoyens , élèves, parents, éducateurs et associations, qui alertent nos équipes lorsqu’ils constatent des violations des droits humains liées aux climats scolaires comme le harcèlement à l’école, les atteintes à la dignité et les manquements institutionnels.
Chaque signal est ensuite étudié et vérifié par un défenseur des droits humains accrédité de United by schools.
Pour chaque événement ou saisine, le défenseur détermine une échelle de contagion, c’est-à-dire le périmètre (l’école concernée, toutes les écoles d’une ville touchées), la durée d’impact (deux jours, deux semaines, deux mois d’après la gravité et l’ampleur du phénomène) et l’évolution probable (si la contagion se résorbe, à se propage, se stabilise).
Cette méthodologie, inspirée des sciences sociales et épidémiologiques, aide à comprendre la manière où une série de circonstances localisés affecte la stabilité éducative d’une zone géographique donnée.
Chaque école primaire et secondaire est évaluée d’après un indice de la qualité des climats scolaires, mis à jour en temps réel avec 4 niveaux.
Un climat scolaire positif (indice entre 7 et 10, représenté en bleu) indique une école stable, où les relations sont sereines et aucun signal de tension n’est observé.
Un climat scolaire dégradé (indice entre 4 et 6, représenté en vert) traduit une fragilité sociale ou éducative : des tensions ponctuelles, un sentiment d’insécurité ou des difficultés de dialogue peuvent y apparaître.
Un climat scolaire négatif (indice entre 2 et 3, représenté en orange) révèle une situation préoccupante : des atteintes au bien-être ou à la dignité sont constatées, appelant une vigilance accrue.
Enfin, un climat scolaire en péril (indice entre 0 et 1, représenté en rouge) signale une crise grave du climat scolaire, nécessitant une intervention immédiate des autorités éducatives et sociales.
Cet indice offre une vision globale et dynamique de la santé des établissements, pour d’orienter les actions de prévention et de coopération internationale.
Grâce à de puissants entrepôts de données et à des outils d’intelligence artificielle, la carte est mise à jour en temps réel et accessible à tous : citoyens, journalistes, institutions et gouvernements.
Ce programme vise l’anticipation des crises éducatives, d’aider à la décision publique, et de rendre visible l’invisible : la qualité des climats scolaires où grandissent les enfants du monde.
United by schools mène régulièrement des conférences, tables rondes et médiations publiques dans les universités, entreprises, institutions internationales et établissements éducatifs.
Ces rencontres, organisées dans plusieurs pays et animées dans plusieurs langues, visent à promouvoir les droits humains, les climats scolaires positifs et la culture de la prudence sociale au sein des communautés éducatives et professionnelles.
Chaque conférence s’appuie sur une collaboration étroite entre les équipes de United by schools, le monde universitaire et les milieux de la recherche.
Professeurs, chercheurs, étudiants, décideurs publics et représentants d’organisations internationales y dialoguent autour de thématiques transversales : prévention des violences à l’école, inclusion, égalité raciale, diplomatie éducative, santé mentale ou participation citoyenne des jeunes.
Au-delà du partage d’expertise, ces conférences jouent un rôle essentiel de médiation internationale.
Elles permettent de faire dialoguer des acteurs issus d’horizons différents, de rapprocher les pratiques locales des standards internationaux, et d’inspirer des politiques éducatives fondées sur la coopération, la recherche et l’écoute mutuelle.